Journée mondiale de l’environnement : visite de l’Arboretum Raponda Walker

Journée mondiale de l’environnement : visite de l’Arboretum Raponda Walker

A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, le ministre Lee White, accompagné de son ministre délégué, Oswald Séverin Mayounou, du directeur général de l’environnement et de la protection de la nature, Stanislas Stephen Mouba, et du secrétaire exécutif adjoint de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), Marthe Mapangou, s’est rendu à la pépinière de l’Arboretum Raponda Walker, site stratégique de la mise en œuvre d’un vaste programme destiné à verdir la ville de Libreville.

Lancée en novembre 2019, la pépinière de l’Arboretum Raponda Walker, qui s’étend sur 13 hectares, a vocation à accueillir plusieurs types de semences dont l’Oboba, le Cola, ou encore l’Ofoss pour n’en citer que quelques-uns. L’objectif à long terme est d’en planter 2 millions issues de la forêt gabonaise qui seront par la suite replanter en zone urbaine à Libreville et à travers les autres villes du Gabon. Le thème de cette année est : « La biodiversité : une source de préoccupation à la fois urgente et existentielle ».

Pour marquer le coup, le ministre Lee White et son délégué ont procédé à la mise en terre symbolique de deux arbres fruitiers, l’Amvout et l’Odika, avant d’annoncer le lancement, dans un future proche, de l’opération “ Un gabonais, un arbre”. Cet ambitieux programme cadre parfaitement avec l’engagement du président de la République, S.E. Ali Bongo Ondimba, dans la lutte pour la protection de la biodiversité et l’Initiative africaine pour l’adaptation (AAI). L’augmentation du nombre d’arbres fruitiers en milieu urbain va favoriser la baisse des températures actuelles.

Pour le ministre Lee White, la crise sanitaire du Covid-19 nous fait prendre conscience du lien qui existe entre la nature et la propagation des maladies zoonoses : « Ici à la pépinière de l’Arboretum Raponda Walker, nous cultivons des espèces de plantes telles que l’Odika qui a des vertus médicinales. C’est un exemple de ce qu’on pourrait exploiter dans la forêt gabonaise. Les arbres sont des climatiseurs naturels qui, en plus de leurs vertus médicinales, vont réguler la température », a-t-il rappelé.

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